top of page
Sans titre.png

« Nous étions loin d’imaginer que le parcours

serait si long ... »

En couple, depuis plusieurs années, nous décidons d’arrêter la contraception en février 2017 pour fonder notre famille avec un mini nous, le fruit de notre amour, un bébé ... Nous étions loin d’imaginer que le parcours serait long ...

Ayant des cycles réguliers quand j’étais sous pilule, voilà qu’il se passe le contraire à l’arrêt de celle ci... mais je ne m’affole pas, on me dit que c’est normal Après plusieurs années sous pilule, il faut que le corps retrouve son rythme.
Après 3 mois sans règles , bien évidement la première chose qui me vient à l’esprit c’est de faire un test de grossesse qui se révèle négatif, puis une prise de sang, qui elle aussi est négative ...
Je consulte ma gynécologue qui me met sous dusphaston pour régulariser mes cycles, ce cachet n’aura pas d’effet.
Ma gynécologue étant en congés, je consulte mon médecin traitant, celui ci me prescrit de la progestérone pour déclencher mes règles ainsi qu’une échographie pour voir s’il n’y a pas de soucis ...
La progestérone déclenche mes règles, quand à l’échographie elle révèle un syndrome SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), l’échographiste quand à elle m’explique que ça pourrait entraîner un problème de fertilité..
Je décide de revoir ma gynécologue à son retour de congés pour en discuter avec elle , elle me refait échographie et me confirme elle aussi le SOPK , mais me dit clairement que je suis jeune , qu’elle ne fera rien avant 2 ans d’essais naturellement , et me dit également de continuer progestérone pour régulariser mes cycles ..

Nous sommes en octobre 2017 , je décide de voir une autre gynécologue pour un second avis, celle-ci prescrit un spermogramme pour mon conjoint et nous conseille de nous orienter vers un centre de PMA ( Procréation Médicalement Assistée) ...
Je sors du cabinet en me disant que le désir d’avoir un enfant se complique ...

Fin novembre nous avons rendez vous en PMA .. la gynécologue nous explique les résultats du spermogramme, elle en prescrit un deuxième dans un mois ... elle évoque le mot FIV ? En sortant de là nous sommes angoissés, des questions en tête , mais nous avons hâte d’être au prochain rendez-vous pour connaître la suite ...

Début janvier le 2nd spermogramme dévoile une oligospermie pour Monsieur (insuffisance de la production de sperme)... Elle nous explique que nous allons avoir recours à une FIV ICSI (C'est une fécondation in vitro (FIV) avec micro-injection directe d'un spermatozoïde dans l'ovocyte).
Nous faisons les démarches administratives , les rdv obligatoires à savoir réunion avec le biologiste pour nous expliquer comment ça va se passer et réunion avec une psychologue ..

Début mars 2018, c’est parti nous procédons à la simulation des ovaires par injections puis une fois que les follicules sont matures et que la prise de sang pour vérifier le taux LH, osetradiol etc. Il est correcte ; nous procédons à la ponction... obtention de 4 ovocytes qui malheureusement ne survivront pas, donc pas d’embryon, pas de transfert ...

1er échec !

Avril 2018 et Juillet 2018 pas de ponction car hyper-stimulation...

Nous faisons une pause et partons en vacances nous ressourcer car la PMA est un parcours du combattant !

Autant physiquement que psychologiquement...

Octobre : ponction ok, transfert d’un embryon ok, 1ère prise de sang positive.

Nous sommes sur un nuage, ça y est notre petit miracle est dans son nid.
Le sourire se transforme en larmes deux jours après, car dans ce parcours si la 1ère pds est positive il faut tout de même  contrôler le taux 48h après... Pendant une semaine ce taux fera yoyo (augmente diminue augmente...) pour finalement mettre deux mots sur la situation : fausse couche, l’embryon partira naturellement...

Nous laissons passer les fêtes de fin d’année pour digérer ce qu'il vient de se passer.

Difficile de fêter noël, de sourire et de faire semblant que tout va bien ..
Marre d’entendre que ça viendra quand nous arrêterons d’y penser , que nous sommes jeunes, et donc avons le temps.

( 24 et 28 ans)
Les grossesses, naissances autour de nous défilent... les larmes de tristesse, de colère coulent sur nos joues...

Janvier 2019 nouvelle année, nous repartons dans le couloir de la PMA... nous avons des embryons congelés issus de la ponction d’octobre 2018 .
Nous faisons le choix d’en transférer 2 . Les prises de sang sont positives avec un taux très élevé.
Nous avons la date de la première échographie, waouh pour nous c’est une victoire et un énorme pas en avant !

1 seul aura tenu ( mais c’est déjà super pour nous qu’il se soit accroché , c’est tout ce que nous demandons ), nous voyons l’activité cardiaque , c’est tellement une belle image...
La gynécologue souhaite cependant nous revoir dans une semaine car elle le trouve légèrement petit mais n’est pas inquiète, elle nous dis que le développement peut être plus long quand c’est un un c’est un embryon congelé ...
Et une semaine après c’est le drame ... son petit cœur ne bat plus ...

 

Un cauchemars !!!!!

La gynécologue mal à l’aise nous explique qu’il ne peut pas rester la... Je ne veux pas prendre ce fichu cachet pour le faire partir, peur de le voir, d’avoir mal... Je choisis l’option « curetage » ...
Notre petit miracle partira à 8 semaines de grossesse ...

2 ans que nous essayons d’avoir notre petit miracle et en deux ans il s’en est passé des événements ...

A ce jour nous faisons une grosse pause !

Nous avons revu la psychologue qui nous dis qu’il faut faire notre deuil, car même si nous n’avons pas eu cet enfant dans les bras, il a été porté ...

Difficile d’allez travailler quand votre profession est d’être entouré d’enfants au quotidien ...
Nous nous accordons quelques Week end en amoureux , pour nous retrouver ...

Nous reprendrons le parcours en fin d’année, car même si le parcours est long et dur, nous allons nous battre !

Et nous ferons tout pour avoir notre petit miracle tant attendu.

Un jour nous dirons que ça n’a pas été facile mais nous réussirons !! 

bottom of page