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Les violences gynécologiques. Comment réagir?



Le SOPK est un syndrome peu connu et ce même au seins du personnel médical et gynécologique.

Ce qui peut parfois conduire à une certaine incompréhension lors des entretiens médicaux/gynécologiques.

Parfois même, certaines femmes sont victimes de violences gynécologiques dues à ce manque d'information.

Violences physiques ou verbales, il est important que chacune ait les clés suffisantes pour réagir à ce genre de situation. Comment déterminer si je suis victime de violences gynécologique?


Tout d'abord, sachez que vous être la seule propriétaire de votre corps. La violence commence dés l'instant où le professionnel vous pousse à effectuer quelque chose que vous ne souhaitez pas faire, ou dés lors où il vous met mal à l'aise de manière explicite et volontaire.

Mais pour rentrer un peu plus dans les détails:


Non prise en compte de la gène : Quelle soit physique ou psychologique, votre gynécologue doit prendre en compte votre gène au cours d'un examen. Si par exemple une douleur survient au cours de l'examen et que vous le signalez, le gynécologue se doit d'en tenir compte et d'adapter son examen selon la douleur que vous lui indiquez. Un gynécologue insistant sur un point douloureux au court de votre examen est susceptible d'être considéré comme excentrant une violence. La gène psychologique est aussi prise en compte. En effet aucun gynécologue ne peut vous obliger à vous déshabiller intégralement pour pratiquer un examen de routine.


Les jugements en tout genre : Un gynécologue n'est pas en droit de juger vos choix, et votre physique. Ainsi, il ne peut dire que vous êtes trop jeune ou trop vieille pour avoir un enfant, trop grosse ou trop mince, juger votre sexualité ou votre choix de contraception. Evidemment un gynécologue se doit de vous signaler un problème (surpoids, age etc.) dans la mesure ou il estime que c'est un facteur qui dans votre situation peut nuire à votre santé. Cependant, il doit le faire dans un objectif médical et bienveillant, sans exercer de jugement personnel.


Actes sans consentement : Votre gynécologue ne peut pratiquer d'acte gynécologique sans votre consentement. Si celui ci ne vous a pas explicitement demandé votre autorisation avant de pratiquer les différents actes d'un examen, il n'est pas dans son droit.


Le refus d'acte : Refus de pose d'un stérilet sans réelle raison médicale, entrave à l'avortement, etc. Votre gynécologue ne peut refuser un acte gynécologique sans vous exposer les raison médicales, concrètes et pertinentes de son refus.


Violences sexuelles: Agression sexuelle, harcèlement, viol, etc. Font évidement parti des violences gynécologiques. La pratique d'acte gynécologique sans consentement peut parfois être associée à une violence sexuelle. Un touché vaginal hors consentement, sonde vaginale introduite après un refus explicite, utilisation du spéculum sans consentement etc. Ce sont des actes violents qui touchent la sexualité même d'une femme et qui sont donc considéré comme des violences sexuelles.


Les injures sexistes font également parties des violences gynécologiques.


Mais comment réagir si je suis victime de ce type de violence ?


Certains actes comme les violences sexuelle ou l'entrave à l'avortement peuvent faire l'objet d'une plainte.

Pour les actes ne pouvant faire l'objet d'une plainte, il existe malgré tout des solutions.

Ces actes peuvent eux faire l'objet d'un signalement auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS). N'importe qui peut également porter plainte auprès du conseil national de l'Ordre des médecins.


Et pour ne pas entreprendre de démarche seule, ce qui peut se révéler périlleux, des associations de patients et d'usagers se sont montées pour venir en aide aux femmes, comme le CIANE, collectif interassociatif autour de la naissance.


Source : Europe1 , https://www.europe1.fr/sante/que-faire-quand-on-est-victime-de-violences-gynecologiques-3697406




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